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 La démonologie à travers les civilisations

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Sathiel
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Sathiel


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MessageSujet: La démonologie à travers les civilisations   La démonologie à travers les civilisations Icon_minitimeJeu 15 Mar - 9:56

"L’esprit invisible qui suscite maladies et malédictions se révèle l’une des croyances les plus primitives. Monstres, titans, dragons, diables et démons livrent un combat perpétuel contre les hommes et reflètent toutes leurs angoisses.

Dantesque ! Infernal ! Démoniaque ! Le diable marque la culture et le vocabulaire. Il est de la partie. On le tire par la queue. On lui vend son âme, pendant que l’Antéchrist Superstar s’impose dans tout l’éclat du Rock’n’roll, encensé par des foules en délire.

Chaque civilisation a créé ses mythes du bonheur et du malheur, ses dieux et ses démons pour exprimer ses désirs et ses craintes. “Chaque époque offre des réponses différentes à la réalité du mal.”
Amulette, eau sacrée, signe de la croix, récitation d’incantations éloignent les mauvais esprits. Les prières et les gestes simples peuvent ponctuellement annuler un sinistre ou provoquer un heureux dénouement. Mais dans les cas graves, de savants rituels sont requis. Présent dans toutes les religions, l’exorcisme, par exemple, sert à contrer les maléfices des dieux irrités et des démons.

Toute mort individuelle se révèle le début d’une expérience dans l’au-delà et la poursuite d’une existence placée sous le signe du juste et de l’injuste. Au seuil de cette mutation se trouve le jugement qui décide de la souffrance dans l’anéantissement ou de la félicité dans la vie éternelle. La plupart des religions présentent le sort des âmes après la mort comme une sanction de la conduite pendant la vie terrestre.

L’idée d’un jugement qui détermine le destin individuel des défunts devient un élément essentiel des croyances des grands ensembles religieux. Cette idée évolue selon les réalités de la justice terrestre et selon les conceptions du bien et du mal.

Aujourd’hui symboles, les enfers ont représenté, pendant des millénaires, un élément de l’existence humaine. Plusieurs religions les ont utilisés pour illustrer les conséquences de la vilenie des actions terrestres.

Chez les Hindous

Les Hindous conçoivent l’univers comme une hiérarchie de plans d’existence. Les stades de développement non atteints sont lumineux et ceux déjà franchis, sombres et démoniaques. Selon la voie empruntée, certaines forces font des humains la proie de leurs instincts ou les aident à s’en libérer.

L’Atharva-Veda fournit la matière verbale nécessaire aux rites concernant les démons. Certains hymnes du Veda sont même qualifiés de “tueurs de démons” et sont récités dans les circonstances solennelles ou graves. Les mantras, formules tirées du Veda, sont plutôt d’usage domestique ou privé. Ils agissent sur les dieux, donc à plus forte raison sur les démons, qui leur sont bien inférieurs. Les rituels domestiques montrent comment, à chaque étape de la vie, l’homme doit être protégé par les rites qui mobilisent les influences heureuses et neutralisent le malheur.
Le Ramayana est un poème épique de 24 000 vers, rédigé entre le IVe siècle av. J.-C. et le IIe siècle. Il occupe la première place parmi les mythes hindous les plus anciens. Cette uvre attribuée à Valmîki décrit le périlleux combat de Râma qui veut reconquérir sa femme Sita enlevée par Râvana et emmenée à Lanka, la ville des Titans. Grâce au dieu Hanumân, Sugrîva, le roi des singes, construit un pont menant à Lanka, permettant à Râma de libérer Sîtâ.

Divinité sans doute la plus populaire de l’hindouisme, Krishna est le héros mythique le plus célébré. Ses exploits guerriers consistent à lutter sans cesse contre des adversaires démoniaques. Il est le huitième avatâr (manifestation) de Vishnu sur terre en vue de combattre les forces du mal. Un avatâr apparaît chaque fois que le besoin de contrer une influence néfaste dans le monde se fait sentir.

Les êtres humains circulent à travers des destinées variables. Une fois décédés, leur sort est déterminé selon la vie qu’ils ont menée sur terre. Ils montent vers la lumière s’ils se sont engagés dans la pratique spirituelle ou descendent vers la noirceur, dans le cas contraire. Tous les êtres séjournent un temps donné en enfer afin d’expier leurs fautes. Par la réincarnation ils accèdent à une vie plus ou moins noble selon qu’ils ont bien ou mal agit.

Chez les Bouddhistes

Les démons doivent être interprétés comme des fonctions nuisant à la pratique bouddhique. Cette doctrine est fondée sur la perception de la douleur. Douleur de la vie présente et de son instabilité, douleur des vies successives, desquelles héritent les croyants à leur mort. Le Bouddha a prêché une voie qui permet de s’affranchir de cette souffrance. Cette voie consiste en une formation morale et spirituelle dont le but est d’abandonner le cycle des renaissances. Les bouddhistes ne nient pas l’existence des démons, mais ils se concentrent plutôt sur les racines orales et psychologiques du mal humain.

Il y a une différence remarquable entre la philosophie pure et la pratique populaire. L’Asie est riche en divinités protectrices des sanctuaires, des maisons et des hommes. Quels que soient les temples ou les monastères où l’on entre, ces divinités sont placées à l’entrée dans une position menaçante ou défensive. Elles servent en général à protéger des mauvais esprits, des démons et des non-croyants. Parmi ces divinités se trouvent les Dharmapâla, ayant pour mission de défendre et de maintenir la loi bouddhique. Principalement honorés au Tibet, ils y sont vénérés individuellement ou en groupe.

Les bouddhistes intègrent l’enfer dans le cycle de la vie en tant que lieu de renaissance possible. Les péchés sont expiés dans la traversée des huit enfers chauds et des huit enfers froids. Les multiples châtiments, qui varient selon la nature des crimes, sont d’un incroyable raffinement. En tant qu’état de vie, l’enfer correspond à une condition de souffrance mentale ou physique extrême. Heureusement, il n’est pas éternel, le cycle des réincarnations se poursuit.

Chez les Juifs

Dans le Livre de Job, Satan siège à la cour céleste de Yahvé. Totalement subordonné à Dieu, il est l’accusateur de l’homme et incite ce dernier à se détourner du divin. Après l’Exil (500 ans av. J.-C.), Satan devient une figure idividuelle. Dans le Livre de la Sagesse, on affirme que le diable est à l’origine du mal. Dans Chroniques, Satan pousse David à persécuter le peuple d’Israël. Au fil des âges, le diable devient un esprit maléfique puissant, hostile à Dieu et indépendant de lui. Ainsi il se révèle à la fois l’ennemi de l’homme et de Dieu.

La cérémonie du bouc émissaire chargé des péchés d’Israël et chassé dans le désert, peut être vue comme une transposition symbolique des exorcismes. Tandis qu’au temps de Jésus, ces pratiques pour expulser les démons étaient courantes chez les juifs, dans l’Ancien Testament, aucun exemple n’est fourni. Dans le Talmud et le Midrash, on trouve par ailleurs les noms, les activités et les natures des démons ainsi que les moyens de les éviter et de les vaincre.

Dans le judaïsme ancien, la justice divine ne s’exerce que sur la collectivité. La responsabilité morale joue davantage durant la vie terrestre qu’après la mort. Ainsi les châtiments divins prennent diverses formes comme la maladie, la guerre ou la ruine. Une fois décédés, les croyants sont destinés à mener une vie léthargique dans le shéol (lieu souterrain). Au VIIIe siècle av. J.-C., les châtiments sont individualisés. Sous l’influence des contacts avec les grandes religions voisines, naît l’idée d’un jugement et d’un sort propre à chaque âme. Dans le Livre de Job, écrit au Ve siècle av. J.-C., des questions sont soulevées face au malheur qui frappe la personne juste. Au IIe siècle av. J.-C. apparaît la littérature apocalyptique. La mort héroïque de tant de justes encourage la croyance en un système de rétributions dans l’au-delà. On voit de plus surgir des écrits selon lesquels les hommes ne sont jugés qu’à la fin des temps. Par la suite, cette idée de jugement dernier gagne la quasi-totalité du monde juif. Dans le Livre d’Hénok, écrit au Ier siècle av. J.-C., on explique qu’après un séjour dans les entrailles de la terre, les uns vont au jardin d’Éden et les autres en Enfer. Les peines sont temporaires et purificatrices. Cependant le Judaïsme n’a pas établi de dogme quant à la notion d’au-delà.

Chez les Chrétiens

Satan, dont la personnalité se dessine nettement à l’approche de l’ère chrétienne, prendra, sous l’influence des croyances populaires, davantage d’importance à l’époque où Jésus annonce l’Évangile. D’ailleurs, dans Le Nouveau Testament, on en fait mention à 53 reprises alors que dans L’Ancien, on ne l’évoque qu’à l’occasion. Les évangiles font fréquemment état de démons que le Christ chasse du corps des possédés. Jésus ne recourt pas à des rites d’exorcisme semblables à ceux de son milieu : seule sa parole et sa foi lui servent à triompher des forces du mal. Ses disciples ont reçu le don de chasser les démons en son nom. Dans l’Église romaine, on distingue les exorcismes ordinaires comme l’administration du baptême, des exorcismes extraordinaires, qui peuvent s’étendre sur une longue période. Il est à noter que l’exorcisme solennel ne peut être pratiqué que par un prêtre et avec la permission de l’évêque.

Dans Le Nouveau Testament, les allusions à un jugement sont peu nombreuses. C’est à partir du XIIe siècle qu’il prend une importance primordiale pour les chrétiens. Chez les protestants, Luther est effrayé par l’image du Dieu-juge. Il préfère le voir comme un Dieu de miséricorde.
Malgré le concept du jugement adouci au milieu du XIXe siècle, il faut attendre les années 1960 pour qu’il soit rééquilibré. L’Église catholique insiste alors davantage sur l’amour et sur la miséricorde.
Du IIe au Ve siècle, les opinions sont partagées chez les Pères de l’Église en ce qui concerne la nature des peines.

C’est saint Augustin qui fixe la conception quasi définitive de l’enfer chrétien. L’impitoyable raisonnement des théologiens médiévaux complété par les horreurs de l’imagination populaire, aboutit à l’édification d’un épouvantable lieu de douleur. La souffrance y règne à l’état pur pour l’éternité. Le feu recrée le corps en même temps qu’il le consume. On voit dans l’imagerie populaire les sept péchés capitaux comme autant de sources d’accès aux enfers. On distingue alors les bons et les mauvais, catégories d’après lesquelles sont suggérées des peines infernales. Ce discours sur l’enfer tombe en désuétude dans les années 1960.
Chez les Musulmans

La religion islamique a puisé son concept du diable dans le judaïsme et le christianisme. Le Satan musulman n’incarne toutefois pas le mal, lequel se trouve enfoui dans la nature imparfaite de l’homme. Il se contente d’œuvrer sans répit à bouleverser la postérité d’Adam, pour inciter ce dernier à la faute, toujours et partout.
Ennemi de l’homme, le démon est, selon le rituel, lapidé lors du pèlerinage musulman. À la tombée de la nuit, les pèlerins, rassemblés à Arafat, recueillent 70 cailloux et en sélectionnent 49 de la même grosseur. Le lendemain, ils se rendent à Mina. Les 49 cailloux doivent être jetés contre trois stèles en pierre symbolisant Satan, disposées sur un parcours de 272 mètres traversant le site de Mina. Selon la tradition populaire, c’est en ce lieu qu’Abraham a été tenté, sous l’influence de Satan, de désobéir à l’ordre de Dieu : sacrifier son fils.

Dans les prédications de Mohamed, le jour du jugement tient une place importante. Il évoque de grandes catastrophes et inspire l’effroi. Ce monde, que Dieu a créé, prendra fin lorsque l’” Heure ” sera venue : la terre tremblera, les montagnes éclateront, le ciel se fendra et la trompette sonnera. Tous les morts aussitôt seront ressuscités et comparaîtront publiquement devant Dieu pour être jugés.

Dans l’Iran antique, on croyait que le trépassé devait passer un pont étroit suspendu au-dessus de l’enfer conduisant au paradis. Ce pont plus fin qu’un cheveu et plus affilé qu’une épée n’était franchi que par les croyants. L’enfer musulman gît au fond de la terre. À tout péché correspond un séjour particulier. Les démons envoient le damné, là où règne le mal. Il s’agit d’un enfer à sept étages, où la chaleur augmente au fur et à mesure que l’on descend. Ceux qui ont commis des péchés graves se retrouvent dans les enfers inférieurs, d’où ils peuvent voir les élus jouissant de leur place au paradis. La tradition multiplie les supplices. Certains écrits évoquent les délices promis aux justes et les souffrances infligées aux impies. Ces textes traduisent le bonheur d’être auprès de Dieu et la douleur d’en être séparé."

© Lux Tenebrae
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MessageSujet: Re: La démonologie à travers les civilisations   La démonologie à travers les civilisations Icon_minitimeSam 17 Mar - 9:32

L’esprit invisible qui suscite maladies et malédictions se révèle l’une des croyances les plus primitives.
Ca c'est une vision que partagent les chamans, du moins chez les Aztèques. Les maladies manifestées sont pour eux dûes à des mauvais esprits et ils travaillent à les chasser pour guérir les corps et les âmes. On dit parfois que le chamanisme est la plus vieille religion du monde...
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Sathiel
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MessageSujet: Re: La démonologie à travers les civilisations   La démonologie à travers les civilisations Icon_minitimeSam 17 Mar - 9:47

Tu as tout a fait raison. Cette croyance se retrouve aussi chez les indiens d'Amazone qui pratiquent le shamanisme. On en retrouve aussi des traces dans la civilisation européenne du moyen age lors des fléau (peste...) et elle existe toujours aujourd'hui si l'on regarde la position de certains extrémistes religieux face au virus du SIDA (fléau de dieu pour punir les homosexuels...).
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kaëli
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MessageSujet: Re: La démonologie à travers les civilisations   La démonologie à travers les civilisations Icon_minitimeSam 17 Mar - 20:57

J'imagine que ça remonte assez loin dans le passé. Je sais qu'on a trouvé les premières traces de rites funéraires à l'époque de l'homme de Néanderthal, donc même si ça ne prouve rien vis à vis du chamanisme, on peut quand même penser que la crainte de la mort et toutes les questions qui y sont asociées peuvent y faire un lien. Le chamanisme, comme tu le dis, se retrouve dans diverses régions du monde, et il s'agit bien d'avoir contact avec l'au-delà, donc en partie avec les morts mais pas seulement. Mais pardon, je dérive du sujet initial Embarassed
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selenite
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MessageSujet: Re: La démonologie à travers les civilisations   La démonologie à travers les civilisations Icon_minitimeJeu 3 Mai - 20:47

En chamanisme, toutes atteintes mentales est l'oeuvre de Démon, d'Egrégores plutôt mais non vus de façon positive ou négative. Chaque entité est plutôt dual. Yin et Yang. Le démon ne nous nuit pas pour nuire mais pour nous faire passer une épreuve, un méta rite de passage. Le shaman ne désenvoûte pas vraiment, il sert de médiateur. Le mal et le bien sont nécessaire comme pôle de la création comme la mort et la vie cycle de la renaissance. Des Démons sont sources de méditations dans le chamanisme Bön et le voyage par le chakras de la base. C'est de la confrontation avec eux, confrontation pas toujours facile, que nait la progression.
Le bien et le mal sont aussi des notions très arbitraires. Pour le peuple incas, qui était le mal et le bien. Le Dieu des conquistators assoiffés de sang et d'or ou El Diablos, l'ennemi de leur Dieu ?
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Abraxas
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MessageSujet: Démonologie   La démonologie à travers les civilisations Icon_minitimeVen 4 Mai - 19:28

Bonjour,

Je n’ai pas beaucoup de temps, alors je vais seulement donner deux pistes de réflexions, qui ne sont pas abordé dans l’article de lux tenebrae.

La première, c’est de s’attarder sur l’origine du mot démon, le Daimon grec, qui est cité je crois la première fois par Platon, comme étant un esprit immatériel et propre à l’individu qui lui „souffle“ des idées ou des paroles. Cette conception, fait que nous parlons souvent de „démons intérieur“, de combattre „ses“ démons, comme étant des esprits qui nous sont propres. On peut y voir aussi un parallèle avec ce que certains adepte nomme les „anges gardiens“, vois notre „âme“ même, comme étant une partie de la divinité „en nous“, qui nous souffle et nous pousse, mais cette fois dans la bonne direction, à l’opposé de la vision traditionnel judéo-chrétienne du démons.

La deuxième, c’est de s’attarder sur la fonction et le rôle des démons chez les premiers peuples sémites, dont on retrouve trace aussi bien dans la mythologie mésopotamienne (qu’on sait base de beaucoup de mythologie) et qu’on retrouve aussi dans l’ancien testament. Dans cette vision les démons sont des créatures de dieu, des outils que dieu utilisent pour punir les hommes (rappelons que le dieu juif n’est pas forcément un gentil, rappelez vous les plaies d’Egypte, Sodome et Gomorrhe et j’en passe…), certains hommes de l’ancien testament on „pouvoir“ sur eux, Salomon construit le temple de Jérusalem par leur aide (dans le testament de Salomon) et les anges aussi on pouvoir sur eux, et les utilisent pour punir les hommes. Dans cette vision, donc, les démons sont aussi mauvais que le requin est mauvais pour le surfeur, c’est à dire pas du tout, le requin bouffe le surfeur car c’est dans sa nature de requin, en ce sens il n’est pas mauvais, il suis seulement son instinct et sa fonction. De même les démons des premiers peuples sémitiques ne sont pas mauvais, ils ont juste une fonction „négative“ ou qui a des influence négatives sur l’homme. C’est une conception qu’on retrouve sommes toute dans beaucoup de culture, en particulier dans toute les cultures chamaniques, ou les chamans „utilisent“ les esprits, suivant leur fonction, mais il n’y a pas d’idée manichéenne du bien et du mal, seulement une notion d’“action“ positive ou négative. Idée que l’on retrouve dans la Goétie de MacMathers et donc de la Golden Dawn, mais qui est sommes toute beaucoup plus ancienne et que l’on nomme vulgairement de nos jours « magie évocatoire ».

La démonologie, tel que nous la connaissons, est née au moyen age, en particulier suite à divers concile, dont le fameux (fumeux?) concile de Bragga. Et toute a littérature „démonologique“ juive est plus ou moins né très tardivement au moyen age, un age bien sombre ou sont nés beaucoup d’imbécillité. Et le fameux dictionnaire infernal de colin de Plancy, cité comme une référence par beaucoup de „démonologue“ moderne, n’est qu’une somme de ces imbécillités. Et je ne peux pas être d’un autre avis étant donné que l’Abraxas gnostique, dieu solaire, hermaphrodite et terrifiant, véritable personnification du plérome, y est souvent présenté comme un vulgaire démon.

Grüßi

Abra
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kinaram
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kinaram


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MessageSujet: Re: La démonologie à travers les civilisations   La démonologie à travers les civilisations Icon_minitimeSam 5 Mai - 15:42

Et je ne peux pas être d’un autre avis étant donné que l’Abraxas gnostique, dieu solaire, hermaphrodite et terrifiant, véritable personnification du plérome, y est souvent présenté comme un vulgaire démon.

Abrasax, de part son nombre 365 est souvent caractéristique des 365 éons du plérome. L'évangile des égyptiens parle cependant d'Abrasax en tant que ministre du luminaire Eleleth, c'est à dire la prudence.

Citation :
And the Father nodded approval; the whole pleroma of the lights was well pleased. The <ministers> came forth: the first one, the great Gamaliel (of) the first great light Harmozel, and the great Gabriel (of) the second great light Oroiael, and the great Samlo of the great light Davithe, and the great Abrasax of the great light Eleleth. And the consorts of these came forth by the will of the good pleasure of the Father: the Memory of the great one, the first, Gamaliel; the Love of the great one, the second, Gabriel; the Peace of the third one, the great Samblo; the eternal Life of the great one, the fourth, Abrasax. Thus were the five ogdoads completed, a total of forty, as an uninterpretable power.

In Gospel of the egyptians (trad. www.gnosis.org)

A mon sens, la place que les gnostiques accordent à Abrasax, dépends du terreau culturel dans lequel s'enracinent différentes sectes.
Abrasax a clairement été importé de la sorcellerie grecque traditionnelle, et remanié selon l'infuence héllénisante, judaïsante ou christianisante des groupements qui l'ont utilisé dans leur système.

Exemple: "IAO SABAOTH ADONAI ELOAI ABRASAX ABLANATHA-NALBA AKRAMMACHAMARI PEPHTHA PHOZA PHNEBENNOUNI, anges suprêmes..." (invocation tirée d'un papyprus égyptien)

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